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Running : quels sont les risques environnementaux ?
Courir est aujourd’hui le parcours du combattant. Si les coureurs ont toujours veillé à ce que les conditions météorologiques soient favorables, ils doivent désormais intégrer d’autres risques liés à la nature, à des activités humaines et à des phénomènes atmosphériques.
Quels sont les dangers de courir ?
Nous allons aborder dans cet article quatre formes de risques environnementaux. Les dangers de la chasse, des phénomènes météorologiques et de la pollution. Le blog des femmes consacrent de nombreux articles au sport, au bien-être et à la santé : cliquez ici.
Les risques dans la nature
L’environnement naturel présente des risques pour les coureurs et notamment la chasse. L’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) a enregistré, entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018, 113 accidents liés à la chasse, dont 13 mortels et 3 non chasseurs. Même si ces chiffres restent relativement limités (les chasseurs semblent plutôt se viser mutuellement !), le danger est bien réel pour le joggeur. C’est pourquoi il est recommandé de se renseigner auprès de la mairie pour connaître les jours de chasse. Certains jours sont interdits à la chasse pour permettre aux randonneurs et aux coureurs de s’adonner à leur activité favorite librement. Si le coureur n’a pas la possibilité de courir les jours sans chasse, nous lui conseillerons de rester sur les larges sentiers et de se tenir à distance des véhicules appréciés des chasseurs (type 4×4), des aboiements de chiens en groupe, des tirs de fusils (cela va sans dire) et des panneaux indiquant des battues et des réserves de chasse. Par ailleurs, les sangliers sont toujours plus nombreux dans la nature et peuvent être dangereux s’ils sont accompagnés de leurs marcassins.
Les risques météorologiques
Inutile de rappeler que le sport n’est pas recommandé dans le cas d’alertes orages ou inondations. Mais l’objet de ce paragraphe est tout autre. Nous souhaitons davantage parler de températures. En effet, le froid et la chaleur s’ils sont extrêmes peuvent présenter un risque pour le coureur si l’organisme ne parvient pas maintenir la température du corps à 37°C. Si la température extérieure est importante, les veines se dilatent pour évacuer la chaleur hors du corps (vasodilatation) et le sportif peut être confronté aux phénomènes suivants : forte fatigue, muscles tendus et douloureux, frissons, maux de tête, nausées et vomissements, malaise. Par temps très froid, les veines vont se contracter (vasoconstriction) et la phase d’échauffement sera plus longue d’un tiers. Il faudra donc veiller à ne pas aller trop vite au début du jogging pour éviter des soucis respiratoires et des accidents musculaires et articulaires. Il est donc préférable de courir à une température comprise entre 0°C et 30°C. Du reste, la température dans laquelle le coeur offre les meilleures performances est de 5°C.
Les risques de la pollution
Certaines pollutions néfastes pour le coureur sont évidentes, comme par exemple la circulation routière qui entraîne l’émanation de nombreux substances nocives telles que le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote, l’ozone, les particules en suspension et le dioxyde de souffre. Il est donc recommandé de s’éloigner des grandes voies de circulation et de ne pas courir en pleine ville. Mais d’autres sources de pollutions sont moins connues : les pesticides utilisés dans les cultures sont dangereux pour le coureur, d’autant plus que le running augmente le volume d’air inhalé par le sportif. Le coureur ne devra donc pas courir aux alentours des champs qui sont en cours d’épandage mais aussi près des vignes notamment dans les départements du Gard, de l’Hérault, de la Charente et de la Gironde. De plus en plus de cas de cancers du poumon ont été constatées parmi les coureurs.
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